Gérer l’angoisse de grossesse : le spleen et les peurs

Durant cette période de vie particulière, totalement physiologique et normale à vivre pour une femme, sans toutefois être facile, une femme va vivre des conditionnements très différemment de "régulièrement" (je veux dire par là "hors grossesse"). Les conditionnements, ce sont des non-sois créés par notre environnement, nos proches. Ce sont les plantes imposées par notre entourage dans notre potager, si tu te souviens de la métaphore que je propose dans cet article.

 

Dans cet article, je vais évoquer les peurs et angoisses de grossesse, leurs mécanismes selon le design humain.

 

angoisse de grossesse

J'ai enregistré un épisode de podcast abordant les thèmes de cet article. Alors si c'est un format qui te parle, tu peux soit découvrir l'épisode en question via ce player :

 

 

Ou alors tu peux aller écouter l'épisode 21 de l'émission "Expérimentation - Design Humain" sur ta plateforme préférée. Accèdes-y en cliquant sur l'image juste ici :

Podcast design humain

 

Angoisse de grossesse : c'est normal !

Quelles angoisses de grossesse ?

Si tu es déjà passée par cette étape de vie, que tu y es, ou que tu es sensible et à l'écoute de proches qui la traversent, tu le sais sûrement : la grossesse chamboule intérieurement, réellement. Il y a comme un voile qui se lève, ou du moins qui se fait plus transparent, entre le conscient et l'inconscient de la femme enceinte.

Il y a notamment beaucoup de peurs, d'insécurités, jusqu'alors enfouies, qui remontent.

Certaines sont (peut-être ?) communes à (presque?) toutes les femmes, et beaucoup d'autres sont très ciblées selon l'histoire de vie de la femme. Selon comment elle a été éduquée, ce qu'elle a appris, entendu, ses croyances, ... et même les conditionnements qu'elle a intériorisés étant très jeune et qu'elle croit être réellement "elle", à force. Selon son contexte social, les traditions de son peuple, l’histoire de celui-ci ou de la famille, …

On peut le constater très simplement ne serait-ce qu’à l’échelle des nations : les femmes françaises ont des peurs que n’ont pas les néerlandaises par exemple, quand on prend le concept de l’accouchement à domicile très normal chez la majorité des néerlandaises, alors que considéré comme hyper dangereux chez les françaises en majorité. La peur de la douleur, également : il suffit de comparer les statistiques de recours à la péridurale selon les pays qui y ont accès dans les mêmes conditions : en 2019, Entre 30 et 40% des femmes accouchent sous péridurale en Allemagne alors que le taux est autour de 75% en France.

Enfin voilà, la perception d’un enfantement et les peurs qui y sont associées ne sont pas les mêmes pour toutes. Pourtant, quand on évolue dans une société, en l’occurrence dans la société française dans la cadre de cet article, il y a des peurs dominantes, et c’est normal, on est un groupe social. Et c’est là qu’il est utile de savoir faire la part des choses entre :

  • Les peurs conditionnées, celles qui nous viennent de la société justement, des personnes que l’on croise vu que la plupart d’entre elles ont des peurs communes du fait de leur appartenance au même groupe social (les peurs conditionnées)
  • Et celles qui sont vraiment à nous, que l’on porte réellement en soi.

A noter également, la puissance du conditionnement. Certaines peurs sont tellement assimilées, ancrées dans le groupe social fréquenté, que la remise en question de l’universalité de celles-ci est inenvisageable pour beaucoup. Alors nombreuses sont les personnes qui projettent leurs propres insécurités ou leurs insécurités conditionnées à l'ensemble des femmes (des personnes de façon générale, mais là je me place dans le contexte d'une grossesse) qui les entourent, les considérant comme nécessairement communes. Elles émettent leurs insécurités, les vibrent et les transmettent, consciemment ou non, aux autres. Elles les imposent comme vérités, et n'envisagent pas le fait que ces peurs leurs sont propres, à elles ou peut être à plusieurs femmes qui les entourent, mais en aucun cas à toutes, que oui, certaines femmes ne vibrent pas de ces peurs, de ces insécurités. Ca ne signifie pas qu'elles n'en ont pas, elles en ont certainement d'autres. Mais pas celles-là.

Pour illustrer de façon ultra concrète : J'observe que les peurs les plus répandues, considérées dans notre société comme universelles (alors qu'elles ne le sont pas du tout) sont, dans ce contexte de grossesse,

  • la peur de la perte du bébé, pas spécialement celle de la mère, dans mes observations
  • la peur qu'il ait une "anomalie",
  • la peur de la douleur de l'enfantement.

Différencier tes peurs propres des peurs conditionnées

Je viens donc de citer les 3 peurs qu'il est communément admis d'avoir selon mes observations. Ces peurs peuvent être

  • soit propres à certaines personnes, réellement, de par leur histoire, leur configuration, …
  • soit des peurs intériorisées justement par conditionnement sociétal, quand c’est “la norme”, ou conditionnées par les personnes fréquentées.

Ces peurs sont énormément projetées et il n’y a pas ou peu de remise en question quant au fait que “toutes les femmes les ont”. Alors que… ben, non, en fait. Aussi surprenant que ca puisse paraitre aux personnes à fond dans ces peurs. Ce sont des peurs qui existent, qui peuvent être partagées, ou pas. Les raisons de ne pas les partager sont diverses. En voici deux, mais il y en a peut être d’autres auxquelles je ne pense pas au moment de cet enregistrement :

  • on peut avoir une confiance absolue en le processus de vie, en le fait qu’elle trouve son chemin partout et qu’il est inutile de s’alarmer sans raison, juste “parce que c’est comme ça”.
  • on peut être dans une résilience puissante par rapport aux évènements, quels qu’ils soient, même les plus dramatiques, en considérant qu’advienne que pourra, et alors ca n’empêche pas les drames, mais ceux-ci ne sont pas redoutés car considérés somme une possibilité inhérente à la vie, au processus de reproduction, et qu’encore une fois, il est inutile de s’y attarder dans raison

De l'importance de faire le tri entre peurs propres et peurs conditionnées

Si tu es dans cette situation de grossesse, je t'invite à prendre le temps de faire le tri, dans ces peurs et dans toutes celles qui te traversent, pour réussir à identifier (cela ne se fait pas du jour au lendemain) celles qui sont vraiment tiennes de celles que tu as absorbées de ton entourage, de la société.

Recevoir les peurs des autres, c'est être conditionnée par les autres. Ce n'est pas un mal, c'est un fait, c'est une mécanique à reconnaître pour la naviguer en conscience. Et en pleine grossesse, on peut constater ce processus plus que jamais auparavant.

Gérer les peurs durant la grossesse grâce à la connaissance de son design humain

La clef pour comprendre ses peurs de grossesse : la configuration du spleen

Le spleen ? Mais qu'est ce que c'est que ça ? Eh bien le spleen, il est là, sur la gauche du schéma :

 centres design humain

Qu’est ce que le centre splénique ?

Le spleen, c'est l'instinct de survie. Ca s'explique mal avec des mots, ça se vit complètement. C'est pour cela que ce centre est difficile à expliquer. Mais pas tant à comprendre, finalement, quand on se base sur l'expérimentation.

Le spleen gère donc tout ce qui est survie pure, primale. Rester en vie. Être en bonne santé. Être en sécurité. Il a beaucoup à voir avec les peurs de ces domaines : la vie, la santé, la sécurité, la survie...

Pour illustrer simplement :

Un spleen dans le non-soi va avoir des peurs surdimensionnées, se mettre en danger, ne pas savoir où est son intérêt de santé, ... Un spleen conditionné absorbe les peurs d'autrui, ses craintes, ses insécurités, ses maux physiques, ... Et c'est là qu'on est en plein dans le thème de l'article : Le spleen conditionné durant la grossesse !

Mieux gérer le spleen conditionné

Connaître sa mécanique splénique, c'est s'offrir la possibilité de reconnaitre les peurs qui sont vraiment à soi de celles qui ne le sont pas.

Voici une technique efficace pour "laisser aller" les peurs conditionnées, les "vider" de soi, endroit où elles n'ont pas leur place de façon durable :

La visualisation méditative de "vidage" de centre.

Voici comment la pratiquer :

Je me mets au calme, idéalement dans mon aura exclusivement (personne alentour). Je ferme les yeux. Je visualise le centre en question, rempli de brouillard : les peurs d'autrui, ce qui ne m'appartient pas. Et je respire. A chaque inspiration je visualise de l'air "net" entrer dans ce centre. A chaque expiration, je visualise le brouillard sombre se dissiper, sortir de mon centre. Et je pratique ces respirations jusqu'à avoir un centre de nouveau parfaitement net.

 

    Découvre ton design humain pour connaître la configuration de ton spleen

    Découvrir ton schéma

    Pour découvrir la configuration de ton spleen et ton fonctionnement de façon générale, tu peux obtenir ton schéma de design humain en cliquant tout simplement sur ce lien. Tu pourras alors voir ton schéma unique.

    Ne panique pas ! Tu ne comprendras pas ce qu'il signifie au début : c'est NOR-MAL

    Commencer à lire ton schéma et connaître ton autorité

    Tu découvres dans le cartouche de gauche des informations écrites, et à droite, un schéma corporel.

    Je t'ai créé un document, que tu peux télécharger gratuitement, qui te permettra de comprendre une partie du cartouche de gauche, les informations les plus importantes, notamment l'autorité, dont il est principalement question pour savoir prendre des décisions, le sujet de cet article. 

    Télécharge le document :

     lecture design humain

     

     

       

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      RDV design humain

       

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